Landtrocknen, plaine aride au sein de laquelle se niche Kad’Henn, la ville aux milles visages. Landtrocknen, désert de ruines et d’épaves, vestiges d’une civilisation prospère et désormais perdue. Au milieu des décombres et du désert, des bandes tentent de survivre, bataillant pour quelques ressources, se tenant loin de Kad’Henn et son autoritarisme brutal. Parmi elles, Masumune mène les rescapés de l’arche Survivance, qui s’est écrasée voilà plusieurs années et qui a depuis été pillée mainte fois.
Voici un projet qui traine depuis bien longtemps dans la pile des en-cours. Les premières photos que j’ai de cette conversion datent d’un an environ. J’avais récupéré, il y a quelques années, un lot de Tau plus ou moins montés et assez mal peints. Autant j’aime bien les figurines d’infanterie de cette gamme, autant les exo-armures me laissent froid. Or j’avais cette Crisis dans le tas et je ne savais trop quoi en faire : une épave en guise d’élément de décors ? L’oublier dans la pile aux trésors ?
Puis je suis tombé sur instagram sur une conversion de Crisis sur échasses. Très inspiré, j’ai commencé à tester ce que ça donnait… et rapidement, le résultat fut probant et je fixais les échasses sur les jambes. Pour les bras, j’ai repris l’idée en les allongeant avec quelques tubes plastique. Le bras droit est une pièce issue d’un très vieux kit d’un jeu de mechas oublié depuis longtemps. Une figurine que j’avais dû avoir avec un abonnement Ravage il y a plus de 20 ans.
Et il me fallait trouver une solution pour la tête, tellement je trouve les têtes du kit de base ridicule. J’avais la solution sous les yeux avec ces pièces de drone : il me suffisait de poser la partie supérieure du drone sur la figurine, en utilisant un bout de câble en cuivre pour le lien. Et le tour était joué, j’avais enfin une silhouette beaucoup plus harmonieuse (à mes yeux).
Une fois la conversion terminée Je lui ai fabriqué un socle, typé désert, en utilisant de la colle à carrelage comme pâte texturée, dans laquelle j’ai pris l’empreinte des pieds de la figurine, pour pouvoir la replacer après peinture. La colle à carrelage est plus fine que la pâte à bois que j’utilise habituellement, cela me semblait pertinent pour du désert. Un bout d’écorce pour un rocher, quelques graviers ici et là et un arbuste imprimé en 3D plus tard, et voilà le socle terminé.
Puis la figurine a attendu presque un an dans une boîte, qu’un challenge « megazorde » m’incite à la peindre. Pour aller vite, j’ai volontairement limité ma palette de couleurs à 3 couleurs : turquoise et orange pour l’armure, rouge pour quelques détails, et métallique pour le reste (je ne compte pas ça vraiment comme une couleur).
J’ai peint la figurine à l’aérographe pour la teinte de base, afin d’obtenir des dégradés et éclaircissement rapide. J’ai peint au pinceau quelques bandes oranges ici et là pour casser la monotonie du schéma. Puis j’ai tapoté avec un gris-bleu très clair pour faire les écaillures de peinture, que j’ai reprises ensuite avec un marron-noir en leur centre. Quelques linings ici et l’armure était prête.
Pour les métaux, j’ai utilisé un métal foncé pour la base, quelques éclaircissement en aluminium mat (Prince August Air), puis un lavis d’Agrax-Earthshade + Nuln-Oil dans les creux… et voilà !
Pour le socle, que j’ai peint à part, je suis parti d’une base brun foncé, sur laquelle j’ai fait plusieurs brossages à sec en ton Terre puis Sable Clair (qui est presque blanc). J’ai ensuite passé plusieurs lavis faits avec des encres Liquitex jaune, ocre et rouille. J’ai repris les pierres en lavis bruns pour bien les distinguer. Un coup de Contrast Wyldwood sur l’arbuste, et je pouvais assembler le tout.
Pour finaliser la figurine, j’ai déposé quelques pigments ocres et jaune sable sur le socle et les pieds. Et le challenge était terminé !
Cette figurine est la première d’une bande hétéroclite, un peu dans l’esprit de la cantina de Star Wars, où toutes les races extraterrestres se mélangent.
… à suivre donc