« Mes chers amis, nous voici de retours aujourd’hui aux marais de Velermoth. Nous étions restés sur l’étude des odonates endémiques aux marais. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir le crapaud géant et ce peuple étrange de comptables et trésoriers : les taxibiens, appelés aussi Gripplis dans le langage courant » [extrait de l’exposé du Pr. Eugène de Valtoret à la société d’étude des gens de science de la cité de Cadèna]
Pour le projet de bestiaire des marais, j’avais aussi préparé quelques batraciens, tous issus de kits Dungeons & Lasers, probablement la troisième édition. Cela faisait donc deux ans environ que ces figurines étaient montées en attente du projet qui leur donnera du sens… et surtout la motivation pour les socler et les peindre.
Le crapaud géant
En commençant par le crapaud géant. Il existe une option de montage de ce Crapaud avec la poche de gorge gonflée avec la silhouette d’un humain à peine avalé. Je trouvais cela un peu trop caricatural, je m’en suis donc passé. J’ai du alors combler l’espace prévu sous la langue avec un peu de greenstuff.
Pour la peinture de cette bestiole, sur une base de gris travaillés en zénithal à l’aérographe, j’ai principalement passé une couche d’un vert Contrast dont j’ai oublié la référence, puis passé quelques lavis ici et là pour approfondir les ombres et apporter de la nuance.
Pour les parties chairs, j’ai passé une couche de Guilliman Flesh bien diluée, sur laquelle je suis revenu avec des lavis de Red Tone Army Painter. Et les parties « chair » (langue et plaques sur le dos), un mélange de Guilluman Flesh et de Volupus Pink. J’ai ensuite travaillé les détails, notamment les yeux peints avec du Ianden Yellow, qui m’a aussi servi à poser quelques touches de couleur sur le dos.
Une fois la figurine terminée, Szimga m’a donné quelques tirage de roseaux… j’en ai profité pour en agrémenter le socle et donner plus de contexte « marais » encore à la figurine.
Lors de sa première sortie sur table, ce crapaud a donné du fil à retorde à nos aventuriers, en mettant deux d’entre eux au sol.
Hallae et Thiel, les perceptrices
Il était alors temps de passer à la peinture des deux grenouilles anthropomorphes, appelées Hallae et Thiel. J’ai utilisé les mêmes teintes de vert pour la peau, et peint les détails et le barda en plusieurs tons de beiges et de bruns pour les habits et équipements divers.
De manière assez inattendue et improbable, il a été décidé lors de la partie où ces bestioles sont sorties sur table qu’elles étaient des collectrices d’impôts. L’idée étant aussi farfelue que drôle, autant l’ancrer dans le lore de notre pays de Cadèna.
Peindre ces batraciens a été un expérience amusante, et qui change des bestioles et autres aventuriers habituels. Je vais regarder un peu plus les figurines de batraciens anthropomorphe pour leur ajouter des potes… un jour… peut être.