Défi Faunesque

En novembre 2019, j’ai commencé à fréquenter le forum ColorFullMinis, suite logique de mon utilisation de Paintquest (dont je parlerai probablement dans un futur article). Chaque mois sur ce forum a lieu un défi, dont le but est simplement de peindre une figurine (ou plus) sur un thème donné le premier jour du mois. Ceci afin de faire baisser le stock de figurines non-peintes.

Le défi du mois de novembre était « Faunesque » : peindre une figurine mettant en à l’honneur la faune.

Pour ce défi, je suis parti d’une figurine édité il y a des années, au début des années 2000, par i-Kore Game, pour le jeu Void. A la base, c’est un dino-rider, avec une tourelle de char posée sur la bestiole.

J’ai préféré partir sur la bestiole toute seule, dans l’idée de faire une bestiole sauvage dans un désert, éventuellement utilisable comme PNJ pour des parties de WH40k ou autre.

L’idée était aussi de tester plusieurs nouveautés sur cette figurine. Voici donc ce que j’ai testé :

  • Une peinture fine à l’aérographe
  • Une socle scénique désertique
  • Une « flaque séchée et craquelée »

J’ai donc monté la figurine sur son socle, avant peinture. Vu comment est la figurine de base, c’était bien plus simple ainsi, et ça ne me faisait qu’une pièce à peindre et non des sous-ensembles à assembler ensuite. J’en ai profité pour refaire l’épine dorsale à la greenstuff, et masquer l’à-plat moche.
Pour la texture du sol, j’utilise de la pâte à bois, produit naturellement granuleux qui est idéal pour les socles (je pourrai vous faire un tuto rapide si ça vous intéresse).
J’agrémente le socle avec des graviers de mon jardin, un bout de thym pour la branche (toujours de mon jardin) et des crânes de la fabuleuse boîte de crânes de Games Workshop.
Pour la chaîne, j’ai bricolé avec un morceau de tube plastique l’attache sur l’arbre, avec du fil de fer l’attache sur le collier, et j’ai « fixé » la chaîne avec de la colle à bois diluée à l’eau (et comme ça, elle ne bouche plus !)

Ensuite, c’est le travail à l’aérographe.

L’idée était de poser toutes les teintes pour ensuite ne faire que les finitions au pinceaux.

Alors mon premier apprentissage ici : dans un cas comme celui-ci, il faut d’abord peindre la bestiole avant de peindre le sol… j’avais commencé par le sol, j’étais content, puis j’ai peint la bestiole et j’avais débordé au vert partout. Du coup, j’ai du revenir sur le socle.

La tâche marron sur le socle est en prévision de la flaque qui sera faîte avec de la peinture à craquelure de chez Green Stuff World.

Une fois le travail à l’aérographe fait, je passe à la peinture, surtout à base de lavis et de brossages à sec.

Les parties vertes de la peau ont simplement reçu un lavis Green Tone d’Army Painter, et c’est tout, ça fonctionnait nickel comme ça.

La partie chair du ventre a reçu un lavis de Red Tone d’Army Painter, en deux passages en jouant sur les gouttes pour créer des effets de veines. Et c’est tout aussi pour ça !

Pour la flaque, j’ai donc utilisé une bonne couche de peinture à craquelure de GSW… et nouvel apprentissage : une couche trop épaisse va, en séchant, révéler une espèce de couche blanche entre les craquelures. Couche qui n’apparaît pas si la couche initiale est fine (ce qui fait des craquelures plus fines).

Et pour terminer sur le sol, afin de masquer la couche blanche, j’ai mis un généreux lavis de Strong Tone… et ça a été le drame. Car le rendu que vous voyez n’est pas celui que j’avais en tête. J’imaginais un sable beaucoup plus jaune et moins contrasté. La prochaine fois j’essaierai avec un lavis plus clair et tirant plus sur l’orange (le Soft Tone ou le Medium Tone d’AP me semblent aller bien pour ça, à tester). Ici, le sol est très déssaturé, j’aurais voulu plus de vibrance dans la couleur.

Sinon, pour les détails, c’est du travail classique au pinceau, sauf pour les yeux, que j’ai peints en blanc avant de poser une goutte d’encre rouge Prince August, puis de revenir poser un point blanc comme reflet.

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