Quelques essais de moulage de petits objets « plats »

Dans ce moule, secrets et formes prennent place,
Petit magicien, il forme en série avec grâce.

(chatgpt)

Cet article implique l’utilisation de produits nocifs dont il vous faut absolument lire et appliquer les modes et précautions d’emploi ainsi que les consignes d’élimination des déchets.

Un objet « plat »

J’entends par là un objet qui présente une face plane et si possible une forme pas trop complexe de l’autre côté. Pourquoi prendre un objet « plat »? Tout simplement parce qu’ils sont « faciles » à mouler. Nous prendrons pour cet exemple un « joli » bouton de manteau.

Les ressourceries et autres fripes sont une mine d’or pour trouver de « jolis » boutons

Une pâte à mouler

Il s’agit du produit qui va nous permettre de « prendre l’empreinte » de l’objet – un peu comme chez le dentiste, si vous avez eu un appareil. Nous prendrons pour cet exemple le siligum de Pebeo. Il s’agit d’une pâte silicone bi-composant à prise rapide.

Un moule pour le moule ?

Cette étape est facultative mais après quelques essais, je me suis aperçu qu’il peut être intéressant d’avoir un petit réceptacle pour contenir la pâte bi-composant pendant la prise d’empreinte.

Un simple bout de tube fera l’affaire mais dans l’absolu le réceptacle pourra « guider » le mouvement de la prise d’empreinte et présentera un butée pour « arrêter » le mouvement. Vous pouvez même prévoir un deuxième contenant de moitié de volume pour facilement doser la pâte bi-composant, ainsi que des pattes pour fixer ce réceptacle sur une surface plane à l’aide de patafix.

Un réceptacle pour la pâte bi-composant pourra s’avérer utile

Le lien vers le modèle ci-dessus.

La prise d’empreinte

Mélangez la pâte bi-composant selon la notice d’utilisation et prenez l’empreinte de votre objet. Une fois durcie et ébarbée, vous tenez votre moule !

La pâte bi-composant garde l’empreinte de l’objet une fois durcie

Le coulage de la résine

Il s’agit maintenant d’utiliser le moule obtenu pour reproduire l’objet à partir de son empreinte. La résine utilisée dans cet exemple une résine bi-composant de chez Pebeo. Tout l’art est de bien mélanger la résine et le durcisseur dans les proportions indiquées par la notice sans introduire de bulle. Une fois la résine déposée dans le moule, c’est le moment de « chasser les bulles » qui pourraient rester dans les recoins du moule à l’aide d’un objet fin mais souple. Introduire un peu de fibre de verre au mélange peut-être une bonne idée. L’opération doit se dérouler avec l’équipement de protection nécessaire (lunettes et gants) dans une pièce bien ventilée.

La finition

Quelques heures plus tard, la résine a durci. Vous pouvez la démouler (et boucher les éventuelles bulles oubliées avec du Green Stuff). Vous pouvez également ébarber l’épreuve obtenue (avec gants et masque de protection).

Il ne reste plus qu’à sortir vos plus belles couleurs pour peindre l’épreuve obtenue !

De petits éléments très pratiques pour ajouter du decorum à des maisons ou autre chapelle sur le terrain de jeu.

Test en situation, par Nhawkfen

Je squatte la fin de cet article pour montrer l’utilisation d’un de ces moulages (un autre modèle de bouton) sur une figurine Hante-Nuit. C’est un simple test de montage avec de la patafix sur une figurine déjà peinte, juste pour préparer un prochain projet.

Un râcle-chaîne bien protégé

Le test est très concluant. J’ai de quoi monter une nouvelle unité… il me suffit d’attendre une dizaine de moulage de la part de Szigma 🙂

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