Les Marais de Velermoth

La dernière partie de la saison de la campagne Sellswords & Spellslingers nous as cette fois-ci amenée dans les mystérieux Marais de Velermoth, sa flore bucolique, sa faune attachante…

La quête de Nhawkfen

Ce projet a été pour moi l’occasion de terminer la peinture des éléments de marais déjà commencés il y a quelques mois. C’était aussi l’occasion de peindre les pontons, une souche et la cabane du même kit de Dungeons & Lasers (en réalité deux kit, ici et ).

Pour la peinture des marais, j’ai repris la même recette que précédemment, afin de garder une uniformité. Donc sans surprise, ça a été assez rapide et facile à peindre.

Pour les pontons, j’ai utilisé la recette classique pour du bois : sur une sous-couche noire avec un zénithal gris, j’ai fait un brossage à sec en Ivoire PA puis une couche de Contrast Wyldwood dilué à l’eau pour en faire un glacis. Une fois bien sec, je suis revenu dessus avec un brossage à sec en Ossement PA. J’ai posé ensuite quelques lavis de verts ici et là et la peinture des détails (algues, mousses, étoile de mer et coquillages…). Les pontons étaient prêts.

Pour la cabane, j’ai sensiblement utilisé les mêmes recettes, revenant plusieurs fois sur les murs en torchis, n’étant jamais pleinement satisfait du rendu. Pour le toit en paille, j’ai aussi procédé par brossages à secs successifs sur une base brun foncé, allant jusqu’à un jaune très pâle… et le rendu ne me plaisant pas, j’ai ajouté des lavis vers aux limites entre les couches de paille, avant de passer un glacis de Contrast Agaros Dune. Et voilà le travail, quelques éléments de décors pour la partie à venir.

Place maintenant à Szigma qui a fait un travail autrement plus conséquent !

La quête de Szigma

Sur ce projet j’ai été mis à contribution sur la conception des décors et plus particulièrement des îlots reliés entre eux par des pontons. Fort de mon expérience des travaux de champs je voulais poursuivre le recyclage du « vieux paillasson » en améliorant la jouabilité : les îlots seront traversés par une route.

Les pontons

Les pontons seront faits avec des matériaux de récupération : des baguettes en bambou et des couverts en bois. Ils mesurent environs 6 pouces de long et sont suffisamment larges pour accueillir des socles jusqu’à 30 mm.

La construction

La structure des pontons est composée de longerons supportés par des pieux (environ 1 cm de haut) et reliés entre eux par des traverses. Les différents éléments sont percés avec un outils multifonction en mode perceuse à colonne (les pieux environs en leur centre, les longerons en face de chaque pieux et les traverses dans leur longueur), les longerons sont creusés d’encoches afin d’y loger plus facilement les pieux. l’assemblage sera réalisé à l’aide de pointes qui traversent successivement les pieux, les longerons pour se loger dans la longueur des traverses (le collage sera réalisé plus tard).

Les différents éléments sont « vieillis » à l’aide d’outils pointus et tranchants, une râpe à bois et brosse métallique : il s’agit de recréer les veinures du bois. Les pieux sont en plus écrasés à l’aide d’un marteau sur l’extrémité émergée. La structure peut alors être collée et une fois sèche, les pieux sont égalisés sur une grande feuille de papier de verre.

Les planches (6 mm de large pour environ 30 mm de long) sont découpées dans la partie plate des couverts en bois. Tout comme les éléments de la structure ils sont marqués pour simuler les veinures du bois. Pour accentuer l’irrégularité, les angles peuvent être biseautés et les tranches édentées. Enfin il est également possible de vernir puis poncer les planches afin d’éliminer les éventuelles fibres qui pourraient rebiquer pendant la peinture. Les planches sont ensuite simplement collées sur les longerons avec de la colle à bois. Une fois sèche, des trous sont percés sur les planches le long des longerons afin de recevoir un fil d’étain (fixé à la colle cyano puis coupé) ils seront finalement égalisés avec une petite lime d’horloger.

La peinture

Les pontons sont sous-couchés avec du brun foncé (ombre brûlée de Pebeo) d’abord à l’aéro puis plus généreusement avec un spray vaporisateur. Les veinures de bois sont peintes avec du brun plus clair (ici Steel Legion Drab de Citadel) et du blanc cassé (Ionrach Skin de Citadel). Des algues sont peintes avec les Contrasts verts Mantis Warrior Green et Striking Scorpion Green de Citadel. La rouille sur les clous est peinte avec un marron clair (Mournfang Brown de Citadel).

Les îlots

Pour les îlots je suis reparti du concept introduit avec les travaux des champs avec deux nouveautés: des décors qui s’assemblent et un chemin qui les traverse.

La construction

Les îlots sont tracés sur une plaque de plexiglas de récupération d’environ 1 mm d’épaisseur, ils sont constitués de cercles de 6 cm de rayon se chevauchant sur 1 cm. Une route rectangulaire en spirale de 4 cm de large est tracée au centre. Pour le pourtour des îlots, des pièces sont disposées sur la plaque et permettent de tracer des pourtours qui « s’emboîtent », c’est ce qui permettra d’obtenir au choix un îlot seul ou un archipel. La plaque est ensuite découpée à l’aide de scie à chantourner (une bonne aspiration est indispensable pour refroidir la découpe). Les îlots peuvent ensuite être légèrement poncés pour en améliorer l’adhérence du collage de la piste (avec un pistolet à colle) qui surélève la route (ici avec du bois de cagette).

Le dallage de la route est obtenu avec un rouleau texturé (Abbaye des Templiers de Green Stuff World) sur une pâte d’argile autodurcissante (Argile autodurcissante blanche de Créalia) découpée avant séchage en dalles de forme losange de 2 cm de diagonale. Une fois sèches elles sont collées avec de la colle à bois sur la piste de bois. Des touffes de paillasson sont ensuite disposées autour de la route, la végétation est ensuite complétée avec des plantes plates qui feront le lien avec les autres îlots de la table. Des joncs à massette imprimés sont ajoutés en bordure des touffes de paillasson, ils sont complétés par d’autres directement dans les touffes constitués de poils de brosse à cheveux synthétiques équipés d’un petit bout de gaine électrique pour représenter la massette (environs 30 par îlots). Pour finir les berges des îlots sont floquées avec des petites granules de lièges.

La peinture

Les îlots sont d’abord sous-couchés à l’aéro en vert sombre (Vert de Vessie Pebeo) puis comme pour les pontons aspergés de peinture diluée à l’aide d’un spray. Ils sont ensuite éclaircis à l’aéro avec d’abord avec du vert plus clair (Vert oxyde de Chrome de Pebeo) puis avec du vert pomme (Moot Green de Citadel). Les dalles sont peintes en alternance de gris clair (Grey Seer de Citadel) et sombre (Mechanicus Standard Grey de Citadel). Les massettes sont peintes en marron sombre (Rhinox Hide de Citadel)

Les plantes plates sont peintes en vert foncé (Waaagh! Flesh de Citadel) puis éclaircies en vert pomme (Moot Green de Citadel), elles sont enfin vernies en brillant. Les dalles sont encrées en bleu foncé (Drakenhof Nightshade de Citadel) puis brossées en gris clair (Longbeard Grey de Citadel). Les interstices sont ensuite encrés en vert (Athonian Camoshade) puis floqués. Les berges sont enfin enduites avec diverses teintes de boue (Green, Swamp et Dark Brown Mud de Green Stuff World).

Vous voici arrivés au bout de la peinture des îlots!

Conclusion

Un projet assez complet qui m’a permis de mieux appréhender mon aérographe mais aussi de découvrir de nouvelles techniques (rouleaux texturés) : les pontons et les îlots modulaires sont maintenant prêts à jouer!