La procession macabre

Une des histoires les plus extravagantes entendues à propos des marches de Grissol parle d’une procession de squelettes menées par un évêque immortel. Il ne faudrait pas prêter trop d’attention à ces racontars… cependant, tels une légende urbaine, ils s’entendent régulièrement, trop régulièrement. Peut être une expédition sera-t-elle nécessaire pour clarifier tout celci.

L’année dernière, j’avais contribué au KS Birdsung The Dark Crusade, très intéressé par les squelettes absolument improbables qui étaient proposés.

Je les ai reçu cette année, et j’ai couplé leur peinture à celle des abominations squelettiques (et pas que, j’ai sous-couché près de 70 figurines de mort-vivant en même temps !) afin d’avoir une uniformité de traitement si je veux les jouer ensemble.

Immuable clergé

J’ai commencé la peinture de cette bande par l’évêque et son… apprenti ? mignon ? familier ?

Je suis parti sur cette peinture sans trop savoir quel schéma adopter. La robe blanche (salie) me semblait une bonne chose, de même que la chasuble en cuir marron, histoire de faire un lien subtil avec l’armée de Hantes-nuits peuplant ma vitrine. En furetant sur instagram, j’ai découvert une peinture de ces figurines avec du rose sur la mitre. Voilà l’idée qu’il manquait et le petit twist de couleur. Et puis, c’est bien connu : pink is the new grimdark.

Une fois les habits peints, les os aussi avec la même recette que les abominations, restait la question des crosses (le bâton). Pour le mini-lui, le traitement était simple avec quelques ossements en bout de crosse. Pour l’évêque lui-même c’était plus étrange, et j’ai essayé un traitement chair avec les yeux vert fluo. Le rendu final me plait assez pour ne pas vouloir y revenir.

Et c’est ainsi que j’ai terminé cette première partie de bande.

Folklore de l’au-delà

Pour la suite de la procession, le traitement a été bien plus simple puisque les participants sont dans le plus simple appareil… donc des ossements nus. Seuls quelques détails ont dû être traités spécifiquement :

  • les lames de ciseau, avec un simple dégradé vers du foncé aux pointes,
  • la croix en bois usé classique (ne jamais oublier le glacis de vert et de bleu pour user plus encore),
  • la flûte traversière, légèrement plus foncée que les os… à se demander quel souffle l’anime ?
  • les tambourins, avec un glacis beige-jaune, et les cornes en dégradé de brun-carbonisé,
  • et enfin l’espèce de fourche entièrement oxydée, basée sur un brun noir éclairci à l’orange.

Quelques touffes d’herbes pour compléter les socles et la procession était terminée. Elle fait une très bonne base pour des bandes Necropolis, et j’attends avec impatience Sol Braynia pour en faire une bande.