Thiebault, Le Comte de Boscà

Fils de Guerrand Villar de Boscà, Comte de Boscà, Thiebault a toujours fuit ses responsabilité administrative pour l’aventure, l’exploration et les rencontres. Il est petit à petit devenu un redoutable ranger dans les terres désolées des marches de Grissol, connaissant les chemins, les pièges et les risques à s’aventurer en ces lieux. Cette connaissance lui a permis d’accéder au titre de Chevalier, pour les services rendus. Il a depuis peu pleinement hérité du comté de Boscà au décès de son père… mais va-t-il prendre la relève ou continuer ses pérégrinations, laissant le comté en gestion à sa sœur, Thiéfaine ?

Voici une figurine imprimée en 3D de la collection Schwartzburg de Westfalia. Lorsque j’ai découvert cette gamme, je n’ai pas su résisté et j’ai demandé très rapidement une impression de plusieurs des personnages proposés. L’idée est d’élargir le nombre d’aventuriers disponibles pour les jeux agnostiques : SS&SS, RoSD ou même 1490 Doom, que j’aimerais beaucoup tester cette année.

La figurine en elle-même est très détaillée, très fine, presque trop fine pour mon pinceau maladroit

J’ai essayé de la traiter le plus simplement possible, reprenant mes recettes habituelles : cape rouge, armure en NMM basique, détails en brun ou noir et quelques dorures en NMM ici et là. La plume a été amusante à peindre, avec ce dégradé de bleu, reprenant les couleurs des flammes de mes hante-nuits.

Et qui dit chevalier, dit cheval, et le défi d’octobre 2024, Histor-ish de OMM a été l’occasion de ressortir cette très vieille figurine de cheval (datant du jeu Seigneur de guerre des années 90 et offerte par un copain fin des années 90).

J’ai commencé par repositionner la tête du cheval, légèrement de biais afin de donner un mouvement plus intéressant au cheval. J’ai dû pour cela ajouter un bout de carte plastique pour recoller la tête comme je le souhaitait avant de resculpter une partie de la côte de maille… pas très bien, mais ça ne se voit pas trop une fois la peinture terminée.

Puis j’ai positionné plein de barda, récupéré d’impression résine (la sacoche et l’épée), d’un kit Dungeons & Lasers (la théorbe), d’un kit Victrix (la pointe de la lance et l’écu), ou sculpté directement (le fourreau de l’épée, en feuille de plomb, et la couverture, en greenstuff). J’ai aussi ajouté de la corde faite avec un bout de ficelle en nylon, achetée exprès pour ce type d’usage, le nylon ne faisant pas de bourre contrairement au fil naturel.

Une fois tout mis en place, j’ai positionné le cheval sur un socle, fait avec un bout d’écorce de pin pour le rocher et de pâte à bois pour le reste de la texture.

Côté peinture, j’ai commencé par la robe du cheval, en reprenant la recette utilisée pour les chevaux du diorama « la conquête du courage » (d’où l’utilité de noter les recettes de peinture !). Quant au barda, j’ai essayé de faire au plus simple ici aussi, en quelques ton de bruns et noirs pour les détails et l’écu en blanc et rouge.

Le chevalier Thiébault est désormais terminé, prêt à rejoindre les tables de jeu… Lui et son cheval ont d’ores et déjà participé à une partie de RoSD à l’asso, un partie compliquée pour les joueurs, mais c’est une autre histoire.